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Marine Futin’s music is a mesmerizing collision of diverse mediums, evoking a kaleidoscopic glass castle where reflections intertwine endlessly, each revealing new perspectives. Her compositions serve as a nexus of creative energies, akin to a palace of mirrors: reflections within reflections multiplying perspectives. Adept in music, singing, ceramics, and pastels, she navigates her creative process with unbridled freedom and vivacity, driven by the innate urge to communicate, sing, and illuminate her unique worldview.

Captivated by the charm of artistic expression, Marine embarked on a solitary exploration of music, writing, and drawing, allowing the allure of creativity to guide her. Departing from the well-trodden path of conventional careers, she embraced uncertainty, forging her way through the hallowed halls of the prestigious French program, Rencontres d’Astaffort, in 2008. Her first EP lead her to embark on a journey that traversed continents, from touring embassies in India to the vibrant heartbeat of New York City, her chosen abode since 2010. Her debut album, "Qui Danse," was born like the child of a fulfilled twenty-something. Freshly recorded, her second project shed the immense absoluteness of first times. In the meantime, came baby June and the awe of motherhood; after that, creating art was no longer an insurmountable mountain but a playground.

Marine Futin’s body of work transcends disciplinary boundaries, embracing a synesthetic fusion of colors, sounds, and imagery. Each composition serves as a harmonious convergence of disparate aesthetics, weaving a tapestry of interconnected emotions and narratives. There's audacity in having one foot here and another there - one in the United States and the other in France; one in music and the other in visual arts: this generative force allows for alloying, freedom, and heightened perception.

In her sophomore album, Marine delves into the intricate rhythms of jazz, intertwining Gallic lyricism with the raw energy of New York's jazz scene. Guided by a cadre of esteemed musicians, her sonic canvas comes alive with vibrant hues and resonant tones, each song a testament to her artistic prowess and boundless imagination. Surrounded by the vibrant tapestry of jazz, Marine's artistic journey is enriched by the eclectic influences of Ziv Ravitz, Justin Stanton, Michael Valeanu, and Mamadou Ba. Together, they traverse the globe, infusing her music with a diverse array of cultural influences and sonic textures.

In the effervescent landscape of American creativity, Marine Futin distinguishes herself by embodying the essence of French poetic exigence, infusing her music with a unique alchemy of jazz, art, and lyrical beauty. Her journey serves as a testament to the power of artistic expression, transcending boundaries and inspiring audiences with its luminous brilliance

BIO

VERSION FR

La musique de Marine Futin est le lieu de toutes les collisions. Son monde ressemble à un palais des glaces : les reflets dans les reflets multiplient les perspectives. Elle est musicienne, chanteuse, pastelliste et céramiste. L’élan créateur est le même, libre et vivace, porté par la nécessité de dire, chanter, montrer. 

 

Marine a approché seule la musique, l’écriture et l’art plastique. Si créer est frénétique, il lui a pourtant fallu se détourner des écoles de commerce et d’une voie professionnelle toute tracée pour se donner la chance de poursuivre l’incertain. Après avoir participé aux rencontres d'Astaffort en 2008 où elle compose, écrit puis chante en première partie d’Emily Loizeau, un premier EP l’emmène en Inde. De cette tournée dans les ambassades, elle rentre ravie et enfiévrée de partir à nouveau. New York la touche au cœur : en 2010 elle s’y installe. Son premier album, Qui danse, est engendré comme l’enfant d’une vingtaine aboutie. Fraîchement enregistré, son second projet s’est délesté de l’absolu gigantesque des premières fois. Entre-temps, il y a eu June et la sidération d’être mère : après cela, créer n’a plus rien d’une montagne, c’est un terrain de jeu. 

 

Artiste pluridisciplinaire et autodidacte, Marine Futin travaille à la croisée des sens. De ses diverses pratiques apparemment déliées, elle cherche la jonction. Elle fait coïncider les couleurs et les sons, les images et la prose, et ces esthétiques qu’un océan sépare. Il y a une hardiesse à avoir un pied ici et un pied là - un aux Etats-Unis et l’autre en France ; un dans la musique et l’autre dans l’image : cette force génératrice permet l’alliage, la liberté, la perception accrue.

 

Dans ce second album, la chanteuse française et sa plume joyeuse rencontrent le jazz, sa rigueur destructurée, ses rythmiques chancelantes. Ce nouveau projet révèle son ancrage sur les terres américaines : à New York elle développe, dans un jeu d’influences et de différenciation, un univers hybride. C’est tout en tons, en couleurs. Marine a les chansons comme des toiles.  Chaque morceau est rodé comme l’une des pièces de sa galerie : la couleur et le trait guident l’écriture. 

Avec les années, l’artiste a su s’entourer de la fine fleur du milieu jazz. Ziv Ravitz (batterie), Justin Stanton (claviers), Michael Valeanu (guitares) et Mamadou Ba (basse) lui prêtent l’oreille et l’expertise : d’un bout à l’autre de la planète, ils accompagnent, arrangent, et donnent à la musique ses influences mêlées. 

 

Si Marine Futin se distingue dans l’effervescence étasunienne, c’est qu’elle a su y exporter le charme d’une chanson française à la poétique exigeante, pariant sur l’alchimie singulière et trouvée entre jazz et chanson, arts plastiques et musique, dans une prolixité enthousiaste

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